Entracte : Réveil de fortune
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Sazer
Warp
Le Savoir Prismatique
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Entracte : Réveil de fortune
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Ils vivaient.
Cela avait raisonné, encore, et encore, indéfiniment, tel un écho raisonnant dans une infinitée contrôllée et asceptisée par un seul intermède-dieu : Eux. Ils avaient commandé au destin, ordonné à leur conscience et fait pivoté le pillier de l'ordre cosmologique universel; l'Harmonie. Ils étaient revenus de la mort. Voilà un instant, ils étaient mort. Et, à bout d'au-delà du temps et de l'espace, ils venaient de détruire un intermède harmonieux qui les submergeait dans le néant, un seul, et unique, une destination dont le choix ne leur fût pas donné : La mort. Le fatalisme universel, fatalisme, mais fataliste; ils avaient été ordonné, ils avaient obéit, et ils avaient plongé dans l'océan de leur conscience pour admirer leur propre mort. La cruautée de cette tragédie, ils en avaient été la victime, ne laissait pas place à leur survie. Puis, ils ont désobéit au Décrêt Divin. Plutôt que se laisser suivre sur un seul pas – le fatalisme, et la mort (Si tant est ils seraient vraiment mort en cet instant, là n'est pas la question); ils ont fait chaviré la route et ont détourné le chemin, ils ont fait distordre l'univers et ont fait plier à leur volontée l'histoire, leur histoire. Evidemment, ce n'était qu'une étape, une première étape. Ils n'avaient pas encore pleinement conscience de ce qui venait de se passé, et ils avaient dû être plongé dans le néant reflet de leur âme pour être ammené, unilatéralement, à se souvenir et à se rapeller, se définir, eux-même et soi-même, de ce qu'ils étaient[i]. Si ils ne l'avaient pas encore réellemetn dicerné, leur volontée, leur désaccord, fût suffisament fort, pour ébranler l'harmonie d'un son dissonant strident. La tordant de leur mains charpentes, ils l'avaient fait se prosterner à leur volontée, par la force de leur bras matériels unifiés à travers leur immensitée oratrice. Ceci, n'était que minime. Ceci, n'avait été qu'un résultat personnel, un acte individualiste, face à une [i]expérience de mort imminente, un fatalisme angoissant, sans quoi ils n'y seraient parvenu. Mais le simple fait, qu'ils venaient, aussi natûrellement, même si l'espace d'un instant et au fond de leur être, de commander ne serais-ce qu'à une bride d'une fraction de seconde du destin – celle de leur inexorable chute tragique – était un exploit de titan, de Titan de l'Avenir.
Les Titans se soulevèrent de toute leur force, et crièrent un cri strident, cette fois bien matériel, d'un froid bel et bien mortel qui leur transperçait l'échine, pour signifier, pour hurler au monde, QU'ILS ETAIENT VIVANT.
Ils se soulevaient au milieux du sol moîte de la ville fantôme, repoussant l'épaisse brûme opaque qui embrassait la mort et la fatalitée, emmerdant la mort et détestant tout ce qui s'était mis sur leur route. Ils se levaient, se soulevaient, s'envolaient, et prennait leur destin en main – pendant, un simple instant, ils existaient... Mais plus que tout, ils étaient vivant !!!
Sous mille et une pensées, paradoxales et affligeantes, qui leur traversèrent l'esprit de manière chaotique, ils se levèrent et se détendirent. Ils fîrent, quelques pas. Quelques, longs, pas. Quelques pas pour calmer l'esprit. Quelques pas pour diriger l'esprit. Quelques pas pour enivrer l'esprit. Puis, ils se calmèrent. Ils tentèrent, de réaliser. Qui ils étaient. Où ils étaient. Ce qu'il se passait. Ce qui s'était passé. Ce qui allait se passer. Ils prennaient conscience de ce qui était arrivé, et un instant, dûrent se remettre, en vue, qu'ils n'étaient que des hommes.
Ils étaient revenus de la mort.
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Ils vivaient.
Cela avait raisonné, encore, et encore, indéfiniment, tel un écho raisonnant dans une infinitée contrôllée et asceptisée par un seul intermède-dieu : Eux. Ils avaient commandé au destin, ordonné à leur conscience et fait pivoté le pillier de l'ordre cosmologique universel; l'Harmonie. Ils étaient revenus de la mort. Voilà un instant, ils étaient mort. Et, à bout d'au-delà du temps et de l'espace, ils venaient de détruire un intermède harmonieux qui les submergeait dans le néant, un seul, et unique, une destination dont le choix ne leur fût pas donné : La mort. Le fatalisme universel, fatalisme, mais fataliste; ils avaient été ordonné, ils avaient obéit, et ils avaient plongé dans l'océan de leur conscience pour admirer leur propre mort. La cruautée de cette tragédie, ils en avaient été la victime, ne laissait pas place à leur survie. Puis, ils ont désobéit au Décrêt Divin. Plutôt que se laisser suivre sur un seul pas – le fatalisme, et la mort (Si tant est ils seraient vraiment mort en cet instant, là n'est pas la question); ils ont fait chaviré la route et ont détourné le chemin, ils ont fait distordre l'univers et ont fait plier à leur volontée l'histoire, leur histoire. Evidemment, ce n'était qu'une étape, une première étape. Ils n'avaient pas encore pleinement conscience de ce qui venait de se passé, et ils avaient dû être plongé dans le néant reflet de leur âme pour être ammené, unilatéralement, à se souvenir et à se rapeller, se définir, eux-même et soi-même, de ce qu'ils étaient[i]. Si ils ne l'avaient pas encore réellemetn dicerné, leur volontée, leur désaccord, fût suffisament fort, pour ébranler l'harmonie d'un son dissonant strident. La tordant de leur mains charpentes, ils l'avaient fait se prosterner à leur volontée, par la force de leur bras matériels unifiés à travers leur immensitée oratrice. Ceci, n'était que minime. Ceci, n'avait été qu'un résultat personnel, un acte individualiste, face à une [i]expérience de mort imminente, un fatalisme angoissant, sans quoi ils n'y seraient parvenu. Mais le simple fait, qu'ils venaient, aussi natûrellement, même si l'espace d'un instant et au fond de leur être, de commander ne serais-ce qu'à une bride d'une fraction de seconde du destin – celle de leur inexorable chute tragique – était un exploit de titan, de Titan de l'Avenir.
ILS VENAIENT DE COMMANDER
AU DESTIN
Les Titans se soulevèrent de toute leur force, et crièrent un cri strident, cette fois bien matériel, d'un froid bel et bien mortel qui leur transperçait l'échine, pour signifier, pour hurler au monde, QU'ILS ETAIENT VIVANT.
Ils se soulevaient au milieux du sol moîte de la ville fantôme, repoussant l'épaisse brûme opaque qui embrassait la mort et la fatalitée, emmerdant la mort et détestant tout ce qui s'était mis sur leur route. Ils se levaient, se soulevaient, s'envolaient, et prennait leur destin en main – pendant, un simple instant, ils existaient... Mais plus que tout, ils étaient vivant !!!
Sous mille et une pensées, paradoxales et affligeantes, qui leur traversèrent l'esprit de manière chaotique, ils se levèrent et se détendirent. Ils fîrent, quelques pas. Quelques, longs, pas. Quelques pas pour calmer l'esprit. Quelques pas pour diriger l'esprit. Quelques pas pour enivrer l'esprit. Puis, ils se calmèrent. Ils tentèrent, de réaliser. Qui ils étaient. Où ils étaient. Ce qu'il se passait. Ce qui s'était passé. Ce qui allait se passer. Ils prennaient conscience de ce qui était arrivé, et un instant, dûrent se remettre, en vue, qu'ils n'étaient que des hommes.
Ils étaient revenus de la mort.
Dernière édition par Le Savoir Prismatique le Mer 1 Sep - 12:46, édité 2 fois
Re: Entracte : Réveil de fortune
Alberich se leva le premier.
Il observa le ciel longuement.
Tandis que ses camarades se levaient lentement, il était face à l'homme qui était dans son esprit. Il le regardait fixement, et se mit à parler intérieurement.
"Tu as une idée de qui c'était ?"
Il repensait à lui. Cet homme masqué. Cet individu sinistre, ce spectre de son avenir, son futur lui-même, selon ses propres dires. Dans les ruines frappées de tempêtes de sable, il était venu, tel un prophète des ténèbres, et il avait prédit l'avenir.
Puis, conformément à ses prévisions, Alberich a défié le destin.
Il avait fait ce qu'il aurait cru inimaginable. Surpassant la logique pure et simple, transcendant les limites de son propre microcosme, il avait atteint pendant un minuscule laps de temps le statut d'Esbald. Il était devenu maître de son propre destin, il avait évolué.
C'était une sensation jouissive, le pouvoir de ne plus être un esclave, le pouvoir de ne plus être une victime ! Il avait pu devenir supérieur à son propre être, il avait pu laisser de côté l'Alberich pleurnichard, fataliste, défaitiste pour défier et vaincre le destin.
Il tomba à genoux, et soudainement, la rage se mit à l'habiter. Une rage nouvelle, une rage de vaincre, il voulait retrouver cette sensation, il voulait se resurpasser, il voulait évoluer ! Il voulait, la prochaine fois qu'il le verrait, le regarder en face et lui dire "Oui, j'ai réussi.", c'était son souhait, c'était son objectif !
"... hey, c'est la première fois que je te vois un peu moins inerte que d'habitude. La rencontre avec ce mec masqué t'as tant choqué ?"
Le squatteur s'était remis à parler.
"Tu as pensé quoi de cette rencontre ?"
"Que tu étais pathétique et lui inquiétant. Il avait quelque chose de plus. Malgré que ce ne soit qu'une apparition, j'avais l'impression de pouvoir ressentir sa puissance à travers une illusion. Ce mec doit être un monstre dans la réalité."
"Tu penses donc que c'est vrai... ?"
"Pourquoi ce serait faux ? Pourquoi tu te mettrais à rêver de ça ?"
Bon point. Il avait beau réfléchir, il ne voyait pas pourquoi.
"Et par rapport à cette voix incompréhensible ?"
Cette tête flottante qu'ils avaient vu... et qui avait parlé... qu'est-ce qu'elle avait voulu dire ? Et surtout, qui était-ce ?
Il n'avait compris qu'une seule chose de sa part : Ne laissez pas ce monde disparaître.
Il voulait sans doute parler d'Andell... mais quel était le rapport entre la malédiction de Forga sur Gondo Ata et le monde en entier ? A moins que Forga allait bientôt s'attaquer au reste de la population ?
Ou alors... il s'agissait d'autre chose ?
"Aucune idée... je vais attendre le réveil des autres, on verra bien ce qu'il faudra faire."
"... d'accord. Je retourne me reposer."
"Qui es-tu ?"
"Tu sais que tu deviens barbant avec tes questions ? Disons juste que je suis ton plus proche ami."
Puis Alberich sentit qu'il disparut.
Il continua de regarder le ciel, tranquillement. Il savait ce qu'il fallait faire. Il savait ce qu'il devait faire.
Il observa le ciel longuement.
Tandis que ses camarades se levaient lentement, il était face à l'homme qui était dans son esprit. Il le regardait fixement, et se mit à parler intérieurement.
"Tu as une idée de qui c'était ?"
Il repensait à lui. Cet homme masqué. Cet individu sinistre, ce spectre de son avenir, son futur lui-même, selon ses propres dires. Dans les ruines frappées de tempêtes de sable, il était venu, tel un prophète des ténèbres, et il avait prédit l'avenir.
Puis, conformément à ses prévisions, Alberich a défié le destin.
Il avait fait ce qu'il aurait cru inimaginable. Surpassant la logique pure et simple, transcendant les limites de son propre microcosme, il avait atteint pendant un minuscule laps de temps le statut d'Esbald. Il était devenu maître de son propre destin, il avait évolué.
C'était une sensation jouissive, le pouvoir de ne plus être un esclave, le pouvoir de ne plus être une victime ! Il avait pu devenir supérieur à son propre être, il avait pu laisser de côté l'Alberich pleurnichard, fataliste, défaitiste pour défier et vaincre le destin.
Et il était revenu au niveau zéro de l'humanité.
Il tomba à genoux, et soudainement, la rage se mit à l'habiter. Une rage nouvelle, une rage de vaincre, il voulait retrouver cette sensation, il voulait se resurpasser, il voulait évoluer ! Il voulait, la prochaine fois qu'il le verrait, le regarder en face et lui dire "Oui, j'ai réussi.", c'était son souhait, c'était son objectif !
"... hey, c'est la première fois que je te vois un peu moins inerte que d'habitude. La rencontre avec ce mec masqué t'as tant choqué ?"
Le squatteur s'était remis à parler.
"Tu as pensé quoi de cette rencontre ?"
"Que tu étais pathétique et lui inquiétant. Il avait quelque chose de plus. Malgré que ce ne soit qu'une apparition, j'avais l'impression de pouvoir ressentir sa puissance à travers une illusion. Ce mec doit être un monstre dans la réalité."
"Tu penses donc que c'est vrai... ?"
"Pourquoi ce serait faux ? Pourquoi tu te mettrais à rêver de ça ?"
Bon point. Il avait beau réfléchir, il ne voyait pas pourquoi.
"Et par rapport à cette voix incompréhensible ?"
Cette tête flottante qu'ils avaient vu... et qui avait parlé... qu'est-ce qu'elle avait voulu dire ? Et surtout, qui était-ce ?
Il n'avait compris qu'une seule chose de sa part : Ne laissez pas ce monde disparaître.
Il voulait sans doute parler d'Andell... mais quel était le rapport entre la malédiction de Forga sur Gondo Ata et le monde en entier ? A moins que Forga allait bientôt s'attaquer au reste de la population ?
Ou alors... il s'agissait d'autre chose ?
"Aucune idée... je vais attendre le réveil des autres, on verra bien ce qu'il faudra faire."
"... d'accord. Je retourne me reposer."
"Qui es-tu ?"
"Tu sais que tu deviens barbant avec tes questions ? Disons juste que je suis ton plus proche ami."
Puis Alberich sentit qu'il disparut.
Il continua de regarder le ciel, tranquillement. Il savait ce qu'il fallait faire. Il savait ce qu'il devait faire.
Il était vivant.
Warp- Messages : 68
Date d'inscription : 28/04/2010
Re: Entracte : Réveil de fortune
L'ombre de la tranquillité s'épaissit. L'illusion d'être reclus du monde et loin de tous ces maux, de tous ces êtres qui lui pourrissaient la vie... cette illusion avait disparut. Tout semblait revenir à la normal...
Non, pas qu'il se réveilla dans son bureau sous le bruit incessant d'une tempête de neige. Il était encore dans ce monde maudit d'Andel. le cauchemar n'était pas encore mort. Il fallait encore subir ce calvaire de sauver ce monde pour quitter ce même monde... Mais une question lui trottait encore dans la tête. Comment était-elle venu cette évasion, cette vague d'errance dans le néant, dans sa propre conscience ?
Etait-ce une sorte de sommeil éternel, la mort, sans qu'il ait pu sans rendre compte ? Ou serait-ce encore un jeu des caprices du destin ?
Mais cela n'avait pas d'importance aux yeux de Sazer. Tout cela ne le dépassait pas, mais c'était d'une futilité sans égards pour lui. Cette illusion qu'elle était là ou non lui apportait un certain réconfort... Peut être c'était la première fois qu'il pouvait se reposer depuis quelques années mais le plaisir de la création aurait été rendu inaccessible dans ce songe...
De tout ce bazar, une apparition venait pourfendre cette tranquillité. On aurait dit un visage qu'il n'avait encore jamais vu. Cet être demandait de sauver ce monde...
"Eh bien. Eh bien. Quelle importance ?" pouvait se dire Goykai.
Le monde mentionnait était sans doute Andel... à moins que ce soit plus vaste que ça. Mais c'était sans doute lui qu'il les avait sortis de ce sommeil pensait le colonel. Une nouvelle chance accordait à ce miséreux groupe pour aider ce misérable village. Le comble du pathétisme.
Il se grattait la tête comme si quelque chose le démangeait. Il commençait en avoir marre de ce monde et de cette mission grotesque auquel il n'avait jamais rien demandé. Mais il fallait s'y plier pour que la tranquillité arrive enfin.
Il se leva enfin. Il remettait en place son monocle qui était sorti de son trône initial. Il regardait aussitôt les alentours comme s'il scrutait un champ de bataille. D'un regard vif, dur et analytique.
Il n'y avait rien de particulier à signaler et si ces monstres de villageois venaient encore à eux. Il prendrai plaisir à les remettre en place en usant pour la première fois depuis tout ce temps de ces capacités de grand mage militaire. L'observation étant faite. Il fallait maintenant réveillé le reste de ces chers compagnons pour repartir dans cette grotte à moins que cette idée stupide de retourner voir le prêtre leur restait dans la tête ?
- Eh bien. Eh bien. Que de chouettes idées que vous avez que de retourner dans ce village... Donc, on retourne voir ce damné de prêtre après avoir éliminé tous ces villageois qui se seront frottés à nous ?
Sazer faisait le tour du groupe, formant ou presque un cercle comme s'il les contrôlait. Il voulait voir s'il y avait rien d'anormal ainsi que de les "juger".
Goykai préférait retourner à la grotte et de tenter un autre couloir. C'était stupide mais c'étaient les seuls moyens pour débusquer Forga. L'idée de retourner voir le prêtre lui plaisait néanmoins, mais tout ce chemin et le colonel voulait justement éviter de recroiser les villageois à l'origine... Qu'ils étaient naïfs ces compagnons de retourner dans ce lieu. Le prêtre serait sans doutes d'aucunes utilités vu son état... même si l'hypothèse qu'il jouait la comédie plaisait au nécromancien.
- Enfin, maintenant que nous sommes là. Il nous resterai plus qu'à retourner dans l'église en évitant le contact avec les villageois... ou en espérant qu'un événement viendrait à nous.
Cet événement se traduirait par l'apparition de Forga ou d'une autre identité.
Non, pas qu'il se réveilla dans son bureau sous le bruit incessant d'une tempête de neige. Il était encore dans ce monde maudit d'Andel. le cauchemar n'était pas encore mort. Il fallait encore subir ce calvaire de sauver ce monde pour quitter ce même monde... Mais une question lui trottait encore dans la tête. Comment était-elle venu cette évasion, cette vague d'errance dans le néant, dans sa propre conscience ?
Etait-ce une sorte de sommeil éternel, la mort, sans qu'il ait pu sans rendre compte ? Ou serait-ce encore un jeu des caprices du destin ?
Mais cela n'avait pas d'importance aux yeux de Sazer. Tout cela ne le dépassait pas, mais c'était d'une futilité sans égards pour lui. Cette illusion qu'elle était là ou non lui apportait un certain réconfort... Peut être c'était la première fois qu'il pouvait se reposer depuis quelques années mais le plaisir de la création aurait été rendu inaccessible dans ce songe...
De tout ce bazar, une apparition venait pourfendre cette tranquillité. On aurait dit un visage qu'il n'avait encore jamais vu. Cet être demandait de sauver ce monde...
"Eh bien. Eh bien. Quelle importance ?" pouvait se dire Goykai.
Le monde mentionnait était sans doute Andel... à moins que ce soit plus vaste que ça. Mais c'était sans doute lui qu'il les avait sortis de ce sommeil pensait le colonel. Une nouvelle chance accordait à ce miséreux groupe pour aider ce misérable village. Le comble du pathétisme.
Il se grattait la tête comme si quelque chose le démangeait. Il commençait en avoir marre de ce monde et de cette mission grotesque auquel il n'avait jamais rien demandé. Mais il fallait s'y plier pour que la tranquillité arrive enfin.
Il se leva enfin. Il remettait en place son monocle qui était sorti de son trône initial. Il regardait aussitôt les alentours comme s'il scrutait un champ de bataille. D'un regard vif, dur et analytique.
Il n'y avait rien de particulier à signaler et si ces monstres de villageois venaient encore à eux. Il prendrai plaisir à les remettre en place en usant pour la première fois depuis tout ce temps de ces capacités de grand mage militaire. L'observation étant faite. Il fallait maintenant réveillé le reste de ces chers compagnons pour repartir dans cette grotte à moins que cette idée stupide de retourner voir le prêtre leur restait dans la tête ?
- Eh bien. Eh bien. Que de chouettes idées que vous avez que de retourner dans ce village... Donc, on retourne voir ce damné de prêtre après avoir éliminé tous ces villageois qui se seront frottés à nous ?
Sazer faisait le tour du groupe, formant ou presque un cercle comme s'il les contrôlait. Il voulait voir s'il y avait rien d'anormal ainsi que de les "juger".
Goykai préférait retourner à la grotte et de tenter un autre couloir. C'était stupide mais c'étaient les seuls moyens pour débusquer Forga. L'idée de retourner voir le prêtre lui plaisait néanmoins, mais tout ce chemin et le colonel voulait justement éviter de recroiser les villageois à l'origine... Qu'ils étaient naïfs ces compagnons de retourner dans ce lieu. Le prêtre serait sans doutes d'aucunes utilités vu son état... même si l'hypothèse qu'il jouait la comédie plaisait au nécromancien.
- Enfin, maintenant que nous sommes là. Il nous resterai plus qu'à retourner dans l'église en évitant le contact avec les villageois... ou en espérant qu'un événement viendrait à nous.
Cet événement se traduirait par l'apparition de Forga ou d'une autre identité.
Sazer- Messages : 55
Date d'inscription : 30/04/2010
Age : 51
Re: Entracte : Réveil de fortune
Assyndra ne se sentait plus aussi mal comme si tout avait disparut, disparut en un éclair, éclair de douleur qui la faisait souffrir énormément. Jamais... Jamais, elle ne voulait ressentir cette souffrance, cette angoisse, cette peur, cette déchirure au plus profond de son âme, non ça faisait trop mal. Pourtant tout se calma, tout disparut, elle se sentait libre, vivre, elle ne saurait le dire, mais elle était sereine, prête à se réveiller de ce mauvais cauchemar, si tout étais un mauvais cauchemar elle ferait payer à son père ce qu'il lui avait fait, une vengeance bien ancré en elle à présent, mais qui restait caché, attendant toujours et encore le moment venu.
Le sol cahoteux la dérangeait pas tant que ça, elle se sentait reposé, libéré de ses angoisse sur son père et autre peur, elle allait pouvoir se réveiller, enfin... Elle ouvrit les paupières, observant le ciel... noir? Elle agrandit ses yeux et se releva doucement, le cauchemar continuait, ils allaient encore ressentir cette sensation? Oh non, pas encore! Elle observa les alentours, éviter les villageois à tout pris, ne pas se faire tuer, ne pas tomber entre leur serre! Elle ne voulait pas tuer les villageois, elle le regretterait, mais si elle n'avait pas le fois? Devrait-elle devenir une tueuse pour sauver sa vie? Oh non... elle ne voulait pas, mais serait-elle obligée? Peut être si ils ne faisaient pas vite.
Elle observa les alentours, toujours les même bâtisses, les même arbres morts, le même sol, la même ambiance, elle se releva doucement, vérifiant du coin de l'œil son arme, toujours là ce qui calma la femme. La situation actuelle; échapper aux villageois pour sauver leur peau ou bien les combattre, peut importe, mais elle ne voulait pas qu'ils la touchent. Ensuite... Forga, toujours et encore cette entité mystérieuse, bon ils devaient continuer, mais serait-il conseiller d'aller voir le prêtre... si il allait les attaquer lui aussi... non... il était plus civilisé que ces bêtes sans âmes. Elle commençait à réfléchir à toutes les possibilités quand la douce et ironie de Sazer lui arriva aux oreilles, elle se retourna et l'observa tout en l'écoutant. Ô ciel obscur, Assyndra était d'accord avec Sazer et hochait la tête à sa première phrase, mais répondit tout de même, devenant mais renfermé sur elle même, mais tout de même distante pour certaine opinion à prendre.
-Je suis tout à fait d'accord... mais les tuer fait-il partit de ce que nous devons faire? L'idée de leur faire payer me séduit fortement, mais on aura tout le loisir de se venger, ou de se défouler sur ce ou cette Forga... Aller voir le prêtre ne serait-il pas dans le même état qu'eux? Je pense que non car il paraît plus civilisé que ses confrères, mais si les villageois étaient dans l'église à lui racontaient ce que nous avions fait ou pas et que nous rentrons au même instant, nous serions vraiment mal et là que faire? Les tuer? Ou fuir encore et toujours? Ou les raisonner?
Elle se tue et observa le ciel ou de légère ondulation se faisait voir dans ce ciel ténébreux que pouvait-elle dire d'autre? Rien absolument rien, elle préférait les écouter et se faire des hypothèses pour ensuite les exposer ou non.
Le sol cahoteux la dérangeait pas tant que ça, elle se sentait reposé, libéré de ses angoisse sur son père et autre peur, elle allait pouvoir se réveiller, enfin... Elle ouvrit les paupières, observant le ciel... noir? Elle agrandit ses yeux et se releva doucement, le cauchemar continuait, ils allaient encore ressentir cette sensation? Oh non, pas encore! Elle observa les alentours, éviter les villageois à tout pris, ne pas se faire tuer, ne pas tomber entre leur serre! Elle ne voulait pas tuer les villageois, elle le regretterait, mais si elle n'avait pas le fois? Devrait-elle devenir une tueuse pour sauver sa vie? Oh non... elle ne voulait pas, mais serait-elle obligée? Peut être si ils ne faisaient pas vite.
Elle observa les alentours, toujours les même bâtisses, les même arbres morts, le même sol, la même ambiance, elle se releva doucement, vérifiant du coin de l'œil son arme, toujours là ce qui calma la femme. La situation actuelle; échapper aux villageois pour sauver leur peau ou bien les combattre, peut importe, mais elle ne voulait pas qu'ils la touchent. Ensuite... Forga, toujours et encore cette entité mystérieuse, bon ils devaient continuer, mais serait-il conseiller d'aller voir le prêtre... si il allait les attaquer lui aussi... non... il était plus civilisé que ces bêtes sans âmes. Elle commençait à réfléchir à toutes les possibilités quand la douce et ironie de Sazer lui arriva aux oreilles, elle se retourna et l'observa tout en l'écoutant. Ô ciel obscur, Assyndra était d'accord avec Sazer et hochait la tête à sa première phrase, mais répondit tout de même, devenant mais renfermé sur elle même, mais tout de même distante pour certaine opinion à prendre.
-Je suis tout à fait d'accord... mais les tuer fait-il partit de ce que nous devons faire? L'idée de leur faire payer me séduit fortement, mais on aura tout le loisir de se venger, ou de se défouler sur ce ou cette Forga... Aller voir le prêtre ne serait-il pas dans le même état qu'eux? Je pense que non car il paraît plus civilisé que ses confrères, mais si les villageois étaient dans l'église à lui racontaient ce que nous avions fait ou pas et que nous rentrons au même instant, nous serions vraiment mal et là que faire? Les tuer? Ou fuir encore et toujours? Ou les raisonner?
Elle se tue et observa le ciel ou de légère ondulation se faisait voir dans ce ciel ténébreux que pouvait-elle dire d'autre? Rien absolument rien, elle préférait les écouter et se faire des hypothèses pour ensuite les exposer ou non.
Assyndra- Messages : 33
Date d'inscription : 09/05/2010
Re: Entracte : Réveil de fortune
Darphenix ouvrit les yeux. Le ciel, nuageux, d'Andell s'étendait au dessus de lui. Ainsi il avait réintégré son corps... Ce qu'il s'était passé avant... C'était étrange. Inexplicable. Il avait su, lui ainsi que tout les autres, ils avaient sus, l'espace d'un instant, être maitre de leur propre destin. Ou à défaut refuser celui qu'on leur imposait, du moins. Pendant un minuscule instant, il avait vécu selon la définition du vieux fou. Paradoxe puisque cette seconde de "vie réelle" était celle qui l'avait ramené à sa fausse existence ici. Fausse existence qui lui convenait totalement, cependant. Mais l'essentiel n'était pas là. L'essentiel était qu'ils en étaient capable. Capable d'être maitre d'eux même. Il n'y avait plus qu'à rééditer la performance, la normaliser... Mais il faudrait sans doute être exposé à une autre situation extrème avant d'y parvenir... Le Givré se doutait bien qu'il n'allait pas claquer des doigts et commander aux nuage de se dissiper. Il tenta tout de même.
*clac*
Rien, comme prévu. Il étouffa un rire nerveux et se redressa en curant son nez d'une main, après quoi il s'ébouriffa les cheveux de l'autre, à la fois pour en ôter la poussière et aussi pour leur donner un aspect plus "dans le vent". Ceci fait, il se releva complètement, après avoir écouté Sazer et Assyndra.
- Je suis d'accord pour aller à l'église. Ainsi que pour montrer à ces trimard désespéré qu'ont ne s'attaquent pas à quelqu'un dont on ne sait rien...
C'était beau ces paroles, venant de lui. Lui qui avait attaqué et subi la loi d'un juge en arrivant dans ce monde. Trouvait-il injuste que le groupe ait été miséricordieux avec ces loques lorsqu'il pouvait toute les calmer? Oui, et re oui.
- D'ailleurs je l'ai pas vu moi ce prêtre. Il a pas des livres? Un document qui pourrait nous renseigner? S'il est dans un aussi sale état que vous nous l'aviez décrit, je me demande même si il sera pas mort dans son lit...
Il garda pour lui qu'il se demandait à quoi bon vaincre Forga s'ils devaient anéantir les quelques autochtone qui s'opposeraient à eux. Autant les laisser dans leur agonie, si c'était pour les massacrer.
*clac*
Rien, comme prévu. Il étouffa un rire nerveux et se redressa en curant son nez d'une main, après quoi il s'ébouriffa les cheveux de l'autre, à la fois pour en ôter la poussière et aussi pour leur donner un aspect plus "dans le vent". Ceci fait, il se releva complètement, après avoir écouté Sazer et Assyndra.
- Je suis d'accord pour aller à l'église. Ainsi que pour montrer à ces trimard désespéré qu'ont ne s'attaquent pas à quelqu'un dont on ne sait rien...
C'était beau ces paroles, venant de lui. Lui qui avait attaqué et subi la loi d'un juge en arrivant dans ce monde. Trouvait-il injuste que le groupe ait été miséricordieux avec ces loques lorsqu'il pouvait toute les calmer? Oui, et re oui.
- D'ailleurs je l'ai pas vu moi ce prêtre. Il a pas des livres? Un document qui pourrait nous renseigner? S'il est dans un aussi sale état que vous nous l'aviez décrit, je me demande même si il sera pas mort dans son lit...
Il garda pour lui qu'il se demandait à quoi bon vaincre Forga s'ils devaient anéantir les quelques autochtone qui s'opposeraient à eux. Autant les laisser dans leur agonie, si c'était pour les massacrer.
Darphenix- Messages : 69
Date d'inscription : 30/04/2010
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Re: Entracte : Réveil de fortune
~ Qui était-ce ? ~
Je sens une atmosphère pesante. Je ne suis plus au même endroit. Je me relève et regarde les alentours. Je suis de retour. Andel. Gondo Ata. Pourquoi suis-je de retour ? Et qui était cet homme. Ou plutôt, cette voix. Nous avions, une fois de plus, échappé à la mort si j'ai bien compris. Sauf que cette fois, notre seule volonté avait suffit. Nous n'avions pas été ramené à la vie par le Professeur. Nous avions vaincu la mort. Est-ce possible ? La Mort n'est-elle pas censé être l'être suprême. Invincible ? Comment une simple fille comme moi aurait pu la vaincre ? Je n'en ai aucune idée. Était-ce vraiment la réalité. Peut être n'avons nous jamais été là-bas. Était-ce un rêve ? Cela semblait si réel ...
Mes camarades sont quasiment tous réveillés. Je suis rassurée. Ils vont tous bien. Ont-ils vécu la même chose que moi. Je suppose. Sinon, ils n'agiraient pas aussi étrangement. Du moins, je pense. Même si nous sommes de retour à Andel, je ne peux m'empêcher de penser à ce qui s'est passer. Ce Professeur et cette jeune fille, qui sont-ils ? Le saurons nous un jour ? Qui était cette voix ? Je pense qu'il vaut mieux que j'arrête d'y penser pour l'instant. Ce n'est pas en y pensant que je trouverais des réponses. Je devrais plutôt me concentrer sur notre mission. Malgré leur comportement, ils semblaient tous décidés à continuer notre mission, sauver les Andelliens, et détruire Forga. Mais Farus était-il si innocent que ça ... ?
En tout cas, ce n'est pas en restant ici que nous en apprendrons plus. Maintenant, il restait une question, qu'allait-on faire ? Ils avaient déjà commencer à en parler. Retourner au village ? Je ne pense pas que nous soyons les bienvenues. Retourner à Tol Mira ? Nous sommes tous épuisés, et nous n'avons aucune information qui nous aiderait à poursuivre notre chemin. Le Prêtre est donc la seule personne qui pourrait nous aider. Mais est-il vraiment de notre côté ? Je n'en ai aucune idée. Je ne l'ai jamais rencontré, je ne peux donc pas le juger. Mais je pense que c'est l'unique personne qui pourrait nous aider, et les autres semblent le penser aussi. Je les regarde, approuvant les paroles de Darphenix, qui avait parler peu après mon réveil.
Je sens une atmosphère pesante. Je ne suis plus au même endroit. Je me relève et regarde les alentours. Je suis de retour. Andel. Gondo Ata. Pourquoi suis-je de retour ? Et qui était cet homme. Ou plutôt, cette voix. Nous avions, une fois de plus, échappé à la mort si j'ai bien compris. Sauf que cette fois, notre seule volonté avait suffit. Nous n'avions pas été ramené à la vie par le Professeur. Nous avions vaincu la mort. Est-ce possible ? La Mort n'est-elle pas censé être l'être suprême. Invincible ? Comment une simple fille comme moi aurait pu la vaincre ? Je n'en ai aucune idée. Était-ce vraiment la réalité. Peut être n'avons nous jamais été là-bas. Était-ce un rêve ? Cela semblait si réel ...
Mes camarades sont quasiment tous réveillés. Je suis rassurée. Ils vont tous bien. Ont-ils vécu la même chose que moi. Je suppose. Sinon, ils n'agiraient pas aussi étrangement. Du moins, je pense. Même si nous sommes de retour à Andel, je ne peux m'empêcher de penser à ce qui s'est passer. Ce Professeur et cette jeune fille, qui sont-ils ? Le saurons nous un jour ? Qui était cette voix ? Je pense qu'il vaut mieux que j'arrête d'y penser pour l'instant. Ce n'est pas en y pensant que je trouverais des réponses. Je devrais plutôt me concentrer sur notre mission. Malgré leur comportement, ils semblaient tous décidés à continuer notre mission, sauver les Andelliens, et détruire Forga. Mais Farus était-il si innocent que ça ... ?
En tout cas, ce n'est pas en restant ici que nous en apprendrons plus. Maintenant, il restait une question, qu'allait-on faire ? Ils avaient déjà commencer à en parler. Retourner au village ? Je ne pense pas que nous soyons les bienvenues. Retourner à Tol Mira ? Nous sommes tous épuisés, et nous n'avons aucune information qui nous aiderait à poursuivre notre chemin. Le Prêtre est donc la seule personne qui pourrait nous aider. Mais est-il vraiment de notre côté ? Je n'en ai aucune idée. Je ne l'ai jamais rencontré, je ne peux donc pas le juger. Mais je pense que c'est l'unique personne qui pourrait nous aider, et les autres semblent le penser aussi. Je les regarde, approuvant les paroles de Darphenix, qui avait parler peu après mon réveil.
Luna- Messages : 54
Date d'inscription : 30/04/2010
Age : 28
Localisation : Argenteuil
Re: Entracte : Réveil de fortune
Je me réveillai alors lentement, reprenant mes esprits. Je ne me trouvais plus au milieu du néant ... Encore moins dans cette vision de Caleria ... J'étais à Gondo Ata, toujours et encore à Andel. En regardant autour de moi, je pus constater que je me trouvais là où j'avais dû tomber, épuisé, sur le sol. Le reste du groupe semblait s'être déjà levé. Ainsi, nous n'avions jamais bougé de Gondo Ata ...
Cela signifiait donc que tout ce que j'avais vu, dans le néant, ce vide qui m'entourait, la Destination Finale au loin, ma vision de Caleria sans vie, les yeux gardiens qui m'avaient attaqué ... Tout ceci n'était qu'une sorte de ... rêve ? Je ne pouvais me résoudre à accepter cela. Je n'avais pas rêvé de tout cela. Non ... Ce n'était pas un rêve, ça s'était réellement produit. Après cette vision de Caleria, perplexe, j'avais vu une sorte d'océan étrange se former tandis que je réfléchissais sur ma condition, perdu dans le néant. Cet océan semblait avoir été ... une sorte de matérialisation de ma conscience. Et j'avais finalement pu contrôler cet océan, ma conscience, par moi-même ... Comme si j'étais libre ... Comme si j'étais ... Vivant. Véritablement vivant, comme si j'avais été capable de transcender l'influence d'Harmonie l'espace d'un instant, me libérer des lourdes chaînes du Destin. Cette sensation avait été impressionnante, effaçant toutes les émotions négatives que j'avais pu ressentir suite au cuisant échec dans la grotte de Tol Mira.
Suite à cela, un visage étrange apparut, prononçant une phrase inintelligible dont seules quelques parties semblaient audibles. Le visage lui-même n'était pas clair et semblait sur le point de disparaître à chaque instant, malgré le fait qu'il semblait vraiment vouloir nous adresser un message urgent, message dont je n'avais compris que quelques bribes, comme "Raigan" ou "Ne laissez pas ce monde disparaître" ...
Enfin, après cette expérience étrange, qui au final semblait avoir été une expérience de mort imminente, comme si j'avais été sur le point de mourir mais qu'au final, inconsciemment, j'avais été capable de vaincre la Mort elle-même, de triompher de l'envie de mourir, repoussant les tréfonds du néant qui tentaient de dévorer mon âme, l'envie de Vivre et d'Exister transcendant même la Mort. Fort de cette expérience, malgré le fait que je ne me sente plus aussi puissant et capable de vaincre le Destin que je ne l'avais été face à l'océan de mon esprit, je ne me sentais plus défaitiste du tout.
Nous avions finalement compris que nous étions capables de vaincre la Mort grâce à notre Volonté d'Exister. Notre Volonté avait sublimé tous les sentiments négatifs que Tol Mira nous avait insufflé. Nous n'étions plus dépressifs, déprimés, exténués et nous ne souhaitions plus que cette souffrance s'arrête pour laisser place à la froideur de la mort.
Non.
Cela se ressentait, nous souhaitions vaincre Forga, notre expérience avec la mort nous ayant prouvé que nous pouvions Vivre, Exister, vaincre Harmonie, nous étions de nouveau courageux et combattifs, ne souhaitant plus que faire payer à Forga les crimes qu'elle avait commis.
Il était temps d'en finir avec ce démon.
Cela signifiait donc que tout ce que j'avais vu, dans le néant, ce vide qui m'entourait, la Destination Finale au loin, ma vision de Caleria sans vie, les yeux gardiens qui m'avaient attaqué ... Tout ceci n'était qu'une sorte de ... rêve ? Je ne pouvais me résoudre à accepter cela. Je n'avais pas rêvé de tout cela. Non ... Ce n'était pas un rêve, ça s'était réellement produit. Après cette vision de Caleria, perplexe, j'avais vu une sorte d'océan étrange se former tandis que je réfléchissais sur ma condition, perdu dans le néant. Cet océan semblait avoir été ... une sorte de matérialisation de ma conscience. Et j'avais finalement pu contrôler cet océan, ma conscience, par moi-même ... Comme si j'étais libre ... Comme si j'étais ... Vivant. Véritablement vivant, comme si j'avais été capable de transcender l'influence d'Harmonie l'espace d'un instant, me libérer des lourdes chaînes du Destin. Cette sensation avait été impressionnante, effaçant toutes les émotions négatives que j'avais pu ressentir suite au cuisant échec dans la grotte de Tol Mira.
Suite à cela, un visage étrange apparut, prononçant une phrase inintelligible dont seules quelques parties semblaient audibles. Le visage lui-même n'était pas clair et semblait sur le point de disparaître à chaque instant, malgré le fait qu'il semblait vraiment vouloir nous adresser un message urgent, message dont je n'avais compris que quelques bribes, comme "Raigan" ou "Ne laissez pas ce monde disparaître" ...
Enfin, après cette expérience étrange, qui au final semblait avoir été une expérience de mort imminente, comme si j'avais été sur le point de mourir mais qu'au final, inconsciemment, j'avais été capable de vaincre la Mort elle-même, de triompher de l'envie de mourir, repoussant les tréfonds du néant qui tentaient de dévorer mon âme, l'envie de Vivre et d'Exister transcendant même la Mort. Fort de cette expérience, malgré le fait que je ne me sente plus aussi puissant et capable de vaincre le Destin que je ne l'avais été face à l'océan de mon esprit, je ne me sentais plus défaitiste du tout.
Nous avions finalement compris que nous étions capables de vaincre la Mort grâce à notre Volonté d'Exister. Notre Volonté avait sublimé tous les sentiments négatifs que Tol Mira nous avait insufflé. Nous n'étions plus dépressifs, déprimés, exténués et nous ne souhaitions plus que cette souffrance s'arrête pour laisser place à la froideur de la mort.
Non.
Cela se ressentait, nous souhaitions vaincre Forga, notre expérience avec la mort nous ayant prouvé que nous pouvions Vivre, Exister, vaincre Harmonie, nous étions de nouveau courageux et combattifs, ne souhaitant plus que faire payer à Forga les crimes qu'elle avait commis.
Il était temps d'en finir avec ce démon.
Gordon Blake- Messages : 59
Date d'inscription : 28/04/2010
Re: Entracte : Réveil de fortune
Les personnes commencèrent à se réveiller mais seul Darphenix et Assyndra prirent attention aux remarques du militaire. Ils étaient eux aussi d'accord d'aller à l'église et de fouiller le bâtiment pour trouver des indices.
Le mieux serait d'éviter aussi les villageois pour ne pas perdre encore une fois du temps... Mais le temps, il en perdit depuis le début où il s'était fait emmené sur cette plate-forme dans l'espace... Goykai se gratta le menton et proposa de nouveau.
- Eh bien alors. Ne perdons pas de temps. Allons à cette église et fouillons là...
Sazer jeta un coup d'oeil aux autres qui demeurèrent encore endormis sans défenses si les autres se ramenèrent... Une certaine idée pour une future blague lui traversa l'esprit...
- Nous pouvons laisser les autres endormis par terre... Cela pourrait créer une diversion pour mieux nous infiltrer dans l'église.
Enfin, il avait beau se tourner les pouces. Il serait temps de se déplacer avant l'arrivée fort probable de villageois trop saouls et trop agressifs...
Le mieux serait d'éviter aussi les villageois pour ne pas perdre encore une fois du temps... Mais le temps, il en perdit depuis le début où il s'était fait emmené sur cette plate-forme dans l'espace... Goykai se gratta le menton et proposa de nouveau.
- Eh bien alors. Ne perdons pas de temps. Allons à cette église et fouillons là...
Sazer jeta un coup d'oeil aux autres qui demeurèrent encore endormis sans défenses si les autres se ramenèrent... Une certaine idée pour une future blague lui traversa l'esprit...
- Nous pouvons laisser les autres endormis par terre... Cela pourrait créer une diversion pour mieux nous infiltrer dans l'église.
Enfin, il avait beau se tourner les pouces. Il serait temps de se déplacer avant l'arrivée fort probable de villageois trop saouls et trop agressifs...
Sazer- Messages : 55
Date d'inscription : 30/04/2010
Age : 51
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